Dans le cadre d’une prestation, d’un service ou d’un quelconque autre travail, il existe une importante variété de contrats. L’un des plus importants est le contrat à durée indéterminée. En la matière, retenez qu’il existe plusieurs formes de résiliations de ce type de contrats. Découvrez donc dans cet article, les différentes possibilités de résiliation de CDI que vous avez en tant qu’employé.
La rupture par démission
La démission de l’employé est la première forme de rupture de CDI, mais aussi celle-là plus simple. En effet, dans un contrat à durée indéterminée, chaque employé à la liberté de démissionner dès que cela lui convient. Les clauses d’un CDI sont relativement simples : l’employé est embauché pour un contrat dont la durée n’est pas définie. Il peut donc être rompu à n’importe quel moment.
Pour y parvenir, il n’existe pas d’autres moyens que de rédiger une simple lettre de démission et de la remettre à votre employeur. Celui-ci de toutes les manières n’a pas le droit de vous empêcher de démissionner. Jusqu’à preuve du contraire, vous êtes pleinement dans vos droits. Par contre, sachez que la démission ne prend pas toujours effet de manière automatique. En principe, l’employé devra travailler pendant quelques mois ou semaines encore en guise de préavis. Enfin, si vous démissionnez pour un motif valable, vous aurez l’opportunité de bénéficier des allocations chômage.
La rupture d’accord commun
C’est la forme de rupture la plus pacifique et donc la plus idéale. Encore qualifiée de rupture conventionnelle, celle-ci consiste en une séparation à l’amiable entre le salarié et l’employeur. Autrement dit, les deux parties discutent et partent sur une base précise d’un commun accord. Dans ce cas de figure, les conditions de résiliation sont généralement bien discutées de sorte que chacun des acteurs en ait pour son compte. Cela n’empêche, il est essentiel que la discussion soit franche et autant que possible dépourvue de vices. En cas de dol, la partie victime serait en plein droit de porter plainte. C’est aussi une modalité de rupture très intéressante pour l’employée dans la mesure où elle lui permet généralement de bénéficier des allocations.
La rupture par licenciement
C’est la dernière possibilité et généralement celle la plus contentieuses. Dans ce cas de figure, l’employé se fait tout simplement licencié par son employeur. Cela se produit généralement dans trois cas de figure.
Dans le premier cas, il peut s’agir d’une incompétence de l’employé qui le rend inapte à la continuité de travail. Ensuite, l’employé peut être licencié pour faute grâce. C’est particulièrement le cas lorsque celui-ci manifeste un désir délibéré de nuire à l’entreprise ou à la réputation de son employeur. Enfin, un employé peut aussi être licencié lorsque l’entreprise qui l’embauche manque de moyens financiers pour continuer de la payer normalement. Mais attention ! Si vous commettez une faute grave volontairement, il y a de fortes chances que vous payiez de lourdes amendes. Pour finir, les motifs du licenciement doivent toujours être connus tant par l’employeur que par l’employé.
En somme, il existe trois principales façons de résilier un contrat. Il s’agit de la démission, le commun accord et le licenciement.
