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Le Premier ministre était entouré du vice-Premier ministre en charge de l’Environnement, Georgette Koko et le ministre des Transports et de l'Aviation civile, Sylvestre Ratanga, pour lancer ce grand projet initié depuis 1998 dans le cadre de la nouvelle politique de transports du gouvernement.
Il s’agit de doter «notre pays d'infrastructures et d'équipements collectifs à la portée de tous», a lancé le Premier ministre à Lambaréné.
Dans le cadre de l’arrimage des infrastructures aéroportuaires nationales aux normes sécuritaires de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), «les plates-formes aéroportuaires des temps modernes se veulent désormais sécurisées pour les passagers, leurs biens et les aéronefs», a déclaré le ministre de tutelle, Sylvestre Ratanga.
«Elles doivent surtout garantir leur sécurité ainsi que leur sûreté, pour une meilleure exploitation. D’où la nécessité pour ces plates-formes d’êtres certifiées par les autorités compétentes de chaque pays», a-t-il ajouté.
Les travaux consistent concrètement à la réhabilitation et au bitumage des pistes ; la réhabilitation des aérogares ; la construction des bâtiments annexes et des clôtures, ainsi que la fourniture et l'installation d’équipements techniques pour l'ensemble des chantiers.
A l’aéroport Mvengué de Franceville, ces travaux devraient également permettre la construction d’un pavillon présidentiel.
Le chronogramme de la réalisation des travaux s'étale sur une période de cinq ans pour la réhabilitation ou la modernisation des aéroports de Franceville (Haut*Ogooué), Koulamoutou (Ogooué*Lolo), Mouila (Ngounié), Omboué (Ogooué-Maritime), Oyem (Woleu-Ntem), Bitam (Woleu-Ntem), Port-Gentil (Ogooué-Maritime), Lambaréné (Moyen-Ogooué), Tchibanga (Nyanga), Makokou (Ogooué-Ivindo).
Le cabinet AC/KCIC a d'ores et déjà mené les études de faisabilité et les marchés des aéroports de Port-Gentil, Lambaréné, Omboué et Bitam ont été attribués aux entreprises adjudicatrices
Le coût de ces travaux est estimé à 41,2 milliards de francs CFA, dont 16,2 milliards seront financés par le Gabon et les 25 milliards restant par la Banque arabe de développement économique en Afrique (BADEA), de la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC), de la Banque islamique de développement (BID), et du Fonds koweïtien du développement (FDK).
La réalisation de ces projets doit permettre la création de plusieurs centaines d’emplois directs et indirects pendant les 5 années de sa mise en œuvre.
Publié le 03-08-2009 Source : Gaboneco.com Auteur : Gaboneco